•• Sawdien /?/

•• L U I || your character

Prénom :

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Clan :

Rang :

Description Physique :

Description Mentale :

il

Goûts :

•• V O U S || personnal user

Puf :

Code du règlement :

[O.k. par Midi]

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Histoire :

J’ai compris qu’un monde existait lorsque la lumière m’est apparue de plein fouet. Et pourtant, j’avais les yeux clos. C’était grâce à cette sensation d’avoir passer les ténèbres qui me fit comprendre que j’étais dans un nouvel endroit, beaucoup plus éclairé. D’instinct, je me dirigeais vers les mamelles qui allaient me fournir la nourriture nécessaire pour ma survie. Lorsque le liquide entra en contact avec mes papilles, je frissonnai de plaisir. Délicieux. Avec mes petites pattes, je poussais deux ou trois autres têtes à côté de moi. D’ailleurs, je me demandais qui c’était eux. Ils me volaient mon lait, et si je n’avais pas eu la gueule occupait, je leur aurais coupé une oreille à ces brigands. Je mis peu de temps à comprendre qu’en fait ils étaient de ma famille. Mais cela m’importait peu, même à mon âge, le lien du sang ne signifiait rien pour moi. Ils étaient des chats comme les autres, et je ne les porterais pas plus dans mon cœur que des félins étrangers. Pour le moment en tout cas, peut être que je nouerais quelque chose avec certains. Peut-être…

Je forçais sur mes yeux pour les ouvrir. Je sentais que je pouvais le faire. Mon coeur s'emballa, je venais de fournir le dernier effort. Une profonde lumière m'aspergea violemment mes iris, qu'est-ce que ça faisait mal. Je battis vivement des paupières pour essayer de m'habituer doucement mais sûrement à l'éclairage. Bizarrement, je m'aperçus que je n'étais pas dans un endroit éclairée, c'était simplement le fait d'être passer du noir profond au gris qui m'avais fait si mal. De grandes roches m'entouraient, et le peu de ciel perceptible était gris, on pouvait même apercevoir d'immenses nuages sombres qui laissaient la pluie arroser la verdure de dehors. Hum, la verdure. Je n'en voyais pas dans le lieu où j'étais. Le sol était moite, dur et inconfortable. Je me trouvais en fait également sur une pierre, mais bien plus grosse que celle qui me protégeait de l'intempérie. Sur ce paysage, je découvris des odeurs qui allaient parfaitement avec. De la moisissure, de la crasse et de la maladie. Voilà ce qui se ressentait le plus. En observant un peu plus mon entourage, je remarquais une féline au pelage hirsute et grisâtre avec le temps. C'était elle qui émanait les effluves malades, sans aucun doute. Elle était si maigre, avec un corps loqueteux pareil, difficile d'arriver à gérer des chatons. C'était ma maman, et la mort planait autour d'elle. Neuf autres petits chats rampaient sur le sol, dont deux décédés mis à part sur le côté. En plus, elle n'avait pas donné vie à une minie portée. Lorsque je détournai mon regard vers l'entrée - qui servait aussi de sortie -, un grand mâle brun arrivait. Rien qu'en remarquant sa silhouette, on pouvait remarquer ses muscles parfaitement dessinés et sa carrure puissante. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, on remarquait ses poils longs et ses traits tristes mais déterminés sur son visage rude. Mon père, et apparemment, il était bien décidé à faire vivre ma maman encore un long moment. J'étais dans un endroit misérable, et une émotion me submergea. J'allais être ici un long moment.

Je vous passe les sept premiers mois de ma vie, inintéressant.
C'était dans des jours comme cela que j'avais besoin d'être réellement seule. Il pleuvait, beaucoup trop à mon goût même si l'eau ne me dérangeait en aucun cas. Assis devant mon repère, je laissais le ciel me tremper jusqu'à ce qu'il en aie marre. Mon museau penchait vers le sol, mes pattes parfaitement parallèles et ma queue enroulait autour de ces dernières, je ressemblais à une statue de marbre. Mes yeux grands ouverts, figeaient sur mes griffes encrées dans le sol, semblaient observer le vide profond, le néant. Le seul mouvement que j'effectuais, c'était celui de mes paupières. Aujourd'hui, c'était la fin pour l'un, et le début pour l'autre. Je m'étais complètement désintéressé de l'extérieur pour aider le plus possible ma mère, Hops, à s'en sortir, en vain. Son état s'était considérablement dégradé, et on ne connaissait point ce virus qui la tuait à petit feu. Le pire dans tout cela, c'est qu'elle en a souffert jour et nuit. Notamment quand ses autres chatons ont décidé de partir, oppressés par la maladie qui devenait le maître mot de l’abri. A présent, nous n'étions que quatre : Hops, Sleim (mon père), Belley (ma soeur), et moi. Belley était - avec moi - la seule de la progéniture à être rester, pour la bonne raison que l'esprit de famille était ce qu'elle considérait de plus beau au monde. Je repensais encore à ces douces caresses le soir qu'elle administrait à maman avant de s'endormir, comme un calmant, comme de la morphine. La plus belle créature qui puisse exister, sans aucun doute. Le miaulement de terreur qui me sortir de mes pensées fut encore plus violent que je l'imaginais. En seulement quelques bonds, j'étais au côté de la malade. Mon coeur battait d'un rythme rapide et anormal, c'était la fin. Je savais ce que je ferai après, et c'était certainement pour ça que j'avais le plus peur. J'avais attendu depuis si longtemps qu'elle s'évanouisse pour ne plus qu'elle souffre, glacial comme sentiment, je dois l'avouer. Belley et Sleim venaient tout juste d'arriver ensemble, alerter par le hurlement. Mes parents, je les appelais très rarement par le nom affectif, je préférai dire leur prénom, comme d'autres personnes basiques. Les gémissements de la chatonne était insupportable, cela n'aiderait en rien Hops à partir en paix, et j'en fus de plus en plus oppresser. « La ferme, Belley. » Autant vous dire que je ne regrettais en rien ce que je venais de faire. Au moins, pendant quelques instants, le calme était revenu. Je me postais derrière la future défunte, observant son flanc se soulevait difficilement. Ses côtes bien plus visibles qu'avant me donnèrent des frissons rien que de les regarder. Elle se mit à tousser violemment, et des soubresauts la submergèrent. Sleim collait son front contre le sien, tenant des propos amoureux en murmures romantiques. Cela ne me fit rien éprouver pour autant, il fallait en finir, voir sa douleur en direct m'insupportait de plus en plus. « Achevons là. » Au moins, je n'avais pas mâché mes mots, et Sleim ne semblait pas protester, comprenant ma réaction. Néanmoins, ma soeur n'allait certainement pas me laisser faire, cela se lisait dans son regard brumeux. « Si tu préfères la laisser crever dans la souffrance mais la garder un peu plus longtemps pour toi, c'est à toi de voir. Pense à elle espèce d'égoïste ! Tu ne crois pas qu'elle aimerait en finir au plus vite ?! » Mon agressivité la laissa sans voix, je prenais ce signe comme un accord. Je me retournais pour attraper une plante. Je ne connaissais pas son nom, mais un félin était mort en ingurgitant les feuilles, ce qui voulait dire qu'elles étaient mortelles. Hops comprit, et n'hésita pas à avaler l'ingrédient, qui éteint sa flamme au bout de quelques secondes. Son flanc s'était arrêté de se soulever, sa gorge de miauler, et son souffle d'expirer. Elle s'était éteinte, et la seule émotion que j'arrivais à éprouver, c'était du soulagement. D'ailleurs, mes deux compagnons le remarquèrent à ma mine non pas réjouie, mais comme impatient. Eux, par contre, émanaient une tristesse profonde et sans relâche. « Sawdien, vas-t-en. Sans coeur. » Je fus incroyablement surpris de la personne qui m'avait dis ceci, Sleim avait du dégoût pour moi, je le lisais dans son visage. Tout doucement, je sortis, je l'écoutais seulement parce que j'avais déjà prévu de partir. J'allais pouvoir vivre comme un félin normal, du moins, comme je l'entendais.

Dehors, l'ombre était reine. En même temps, pendant la nuit, cela n'avait rien d'étonnant. Néanmoins, le soleil montrait le bout de son nez, sans montrer une once d'empressement. Il était temps que je parte, pour de bon. J'avais attendu que la pluie cesse et que l'aube arrive pour réellement m'en aller. Les deux autres félins ne semblaient pas remarquer sa présence, ce qui était un avantage. Mais il ne voulait plus vivre ici, il ne se le permettrait plus. Le ciel un peu rosé me laissait assez de lumière pour pouvoir remarquer tous les détails importants du paysage. J'étais sur un tas de rochers, mais à seulement deux mètres plus bas environ, l'herbe était là, bien vivante. Je commençais ma descente en prenant soin de sauter légèrement pour ne pas m'écorcher les coussinets. Je comptais marcher longtemps, alors autant ne pas me blesser dès le début. De plus, je n'étais pas très agile, alors la prudence était de rigueur. Il ne me manquait plus qu'un bond, et je serais dans la plaine, pour la toute première fois de ma vie. A chaque fois, j'avais chassé seulement près de l'abris, et donc dans les pierres, là où les rats aiment bien se cacher. Je fis un mouvement de pattes sous moi pour me mettre en position, je voulais que ce saut soit le plus joli de toute ma vie. Je m'élançais enfin, découvrir ce que courir en ligne droite sans regarder ce qu'il y avait par terre voulait dire. Je m'étendis de tout mon corps pour de suite me préparer à l'atterrissage. Une de mes pattes effleura le sol et l'humidité de l'herbe me fit frémir de plaisir. C'était tellement plus agréable, tellement plus doux. Mon second antérieur allait se poser lorsque je fus frappé soudainement sur le flanc. Je m’écrasai à une longue de queue de là. Relevant ma tête pour observer l'animal qui m'avait fait cela, je fus surpris de ce que je voyais. Un félin adulte mais d'une taille minime, son regard était bien plus menaçant que tout les chats que j'avais pus rencontrer. Je n'avais réellement pas eu de chance. Je m'efforçais de me contenir pour éviter tout conflit trop précipiter et incompris. Pourtant, j'avais une envie folle de me battre. Je n'étais encore qu'un chaton, et je savais que je ne ferais pas le poids avec ce matou, mais cette sensation enivrante m'emmenait tout de même dans la voie du combat. Je battis la queue d'excitation, fixant toujours le chat devant moi. Il était roux et ses yeux ambres se fondaient presque dans son pelage. Je me levai tout doucement tout en me préparant à contre-attaquer, mais je fus pris au dépourvu par sa voix nonchalante. « Tu es ridicule. Et j'ai la flemme de me battre aujourd'hui. Suis-moi, je vais te montrer où je loge. »

36 lunes plus tard, 43 lunes que tout a commencé pour Sawdien.

Kapémir - le diminutif de Kalyps'Hémir, son vrai nom - m'avait drôlement adopté. Il avait été seul pendant 39 lunes, et il n'en pouvait plus de cette solitude longue et douloureuse. Je n'en étais pas mécontent, c'était un félin très doué, et calme. Il parlait peu, et cela me convenait parfaitement. Ses deux plus gros défauts étaient son caractère lunatique et sa mémoire minuscule. Au début, il ne savait même plus pourquoi j'avais dormi dans son abri à ses côtés, heureusement que je lui avais rafraîchi la mémoire. Après tout ce temps, j'avais appris des techniques de combats, de chasses, et je n'en étais pas peu fier. Kalyps' discutait beaucoup des clans, d'ailleurs, grâce à lui, je savais parfaitement les différencier. Si j'avais été un chat "famille", je crois que je l'aurais appelé "Papa". Cependant, l'esprit familial n'était pas du tout mon fort, bien au contraire. Et ce point précis de mon cerveau s'activa 36 lunes après notre rencontre. Je partis, sans rien dire, j'étais un véritable solitaire. Et faire une place à une seule personne en moi, c'était déjà trop. Si j'aurais pu, je me serais moi même effacé de la circulation tellement je n'aime pas la compagnie. Ce qui veut dire en clair, que je n'aime pas même ma propre compagnie.

15 lunes après le départ, 58 lunes que Sawdien est né.

Le soleil indiquait le milieu de la journée, le moment le plus chaud. Assis à côté d’un grand chêne, j’observais longuement l’horizon. J’avais raté pas mal de choses dans ma vie, mais je ne regrettais rien. Jamais je n’avais fait semblant d’être quelqu’un d’autre. J’étais resté moi-même, quoiqu’il arrive. Je ressentis une pression au niveau de mon flanc, et je sursautai tout en me retournant. Une silhouette féline et féminine se tenait devant moi. Son visage irradiait de bonheur et notamment de beauté. Son corps longiligne illuminait avec le soleil qui frappait sur son pelage blanc. Son poil mi-long virevoltait avec la brise légère, elle était sublime. C’était la toute première fois que je tombais sous le charme de quelqu’un, c’était si étrange. Je n’avais pas envie de lui parler méchamment, je n’avais pas envie qu’elle s’en aille. Alors je me suis assis, me présentant élégamment.
« Tu m’as ébloui, ma chère. Voilà mon histoire, tu…»

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Depuis un jour incertain, j’ai perdu ma mémoire, me réveillant dans une petite caverne, la tête sur une pierre. Je saignais, mais cela m’était égal, la seule chose qui m’est revenu à l’esprit, c’est mon nom. Tout ce qui s’est passé avant l’accident, rien. J’aimerai rencontrer quelqu’un qui serait en mesure de m’aider, mais je ne fais confiance à personne à présent. Je ne sais plus qui a bien pu m’infligé ces cicatrices qui me blessent encore. Il devait y en avoir plusieurs, et un coup de plus, je serais certainement mort. Quelle ironie, la seule chose dont je me souviens est une chose totalement inutile. Mon nom. J’aurais été anonyme, « un sans-nom ». Et pourtant, je profite de ce seul signe, ce seul indice de mon ancienne vie.

Invité

Welcome jeune padawan ! :=0:

Bienvenue à toi. ;3

Code bon, bonne chance pour la suite ! :DD

Merci beaucoup =)

Je continuerai demain, j'ai perdu la moitié de mon texte, j'ai la flemme de recommencer ><'

ah c'est chiant ca... Bon courage a toi et bsurtout, BIENVENUE!!!

Bienvenue jeune padachat !!!

Thank's =)

Invité

J'aime bien l'histoire , elle est vraiment bien écrite et intéressante à lire . :3'

Oh merci, ça fait plaisir :^.^:

Ca avance tout doucement.

I have finish ! =)

Je n'ai pas fait long pour la première partie, trop impatiente de jouer xD

Invité

J'adore l'histoire , sérieux ! =DD
Bon et bah , je te laisse t'éclater alors . ; )